Rareté de main-d’oeuvre : passons à l’action!
La Chambre de commerce de Gatineau (CCG) et ses partenaires passent à l’action pour tenter de répondre à la pénurie de main-d’œuvre qui se fait sentir dans la région. Pour parvenir à la diminution des impacts négatifs de la rareté de main-d’œuvre, la CCG a mis sur pied un plan d’action qui sera réalisé au courant de la prochaine année.
Les efforts de la CCG seront centrés sur quatre volets :
- L’éducation et le transfert d’information aux entrepreneurs sur les programmes et ressources financières, disponibles pour épauler les initiatives de recrutement;
- Préparer et positionner son entreprise afin d’atténuer les effets de la rareté de main-d’œuvre;
- Travailler avec le Conseil régional des partenaires du marché du travail de l’Outaouais (CRPMT-Outaouais) pour développer des actions communes faisant valoir les données et actions prises pour la région;
- Offrir aux membres de la CCG un point d’information pour guider les entreprises en recherche de main-d’œuvre vers les agences offrant des solutions potentielles.
Pour ce faire, un comité ad hoc sur la pénurie de main-d’œuvre verra à orienter les actions concrètes. Ce comité est composé de représentants du Centre local d’emploi de Gatineau, du ministère de l’Économie et de l’Innovation et du CPRMT-Outaouais.
Le plan d’action est notamment financé par le Centre local d’emploi de Gatineau et par la Chambre de commerce de Gatineau. Deux ressources sont mises à contribution pour la mise en œuvre du plan d’action : M. Maxime Gauld à titre de chargé de projet principal ainsi qu’une deuxième ressource à être intégrée sous peu qui sera responsable de l’accompagnement des entreprises.
Les acteurs économiques de tous les paliers et milieux sont unanimes et les sondages le confirment – La rareté de main-d’œuvre est et restera le plus grand défi pour nos entrepreneurs et un des plus grands freins à la création de richesse régionale. En effet, une économie robuste, un taux de chômage frisant le plein emploi et le départ du marché des baby-boomers ne feront qu’amplifier les effets contraignants de cette rareté.
En effet, selon Statistiques Canada, le taux de chômage au pays est à son plus bas depuis 40 ans. En Outaouais, ce taux diminue de manière substantielle depuis peu, passant de 7,4 % en 2015 à 4,7 % en décembre 2018. Au premier trimestre de 2018, l’Outaouais comptait le plus haut taux de postes vacants (3,5 %) au Québec. De plus, lors du sondage aux membres de la CCG en mai 2018, 43 % de ceux-ci ont démontré des préoccupations concernant le dossier de la main-d’œuvre, plaçant cet enjeu au premier rang parmi ceux exprimés.